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Code moto pour permis B : est-ce valable ? Ce qu’il faut savoir

Depuis quelques années, la législation française a introduit la possibilité pour les détenteurs du permis B de conduire certains types de motos légères, sous certaines conditions. Cette mesure vise à répondre aux besoins de mobilité en milieu urbain tout en offrant plus de flexibilité aux conducteurs. Cette option reste souvent méconnue ou mal comprise, suscitant de nombreuses questions.

Pensez à bien comprendre les spécificités de ce dispositif pour éviter les mauvaises surprises. Les critères d’éligibilité, la formation requise et les limitations liées à la cylindrée de la moto sont autant d’éléments à prendre en compte pour rouler en toute légalité et sécurité.

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Les conditions pour conduire une moto avec un permis B

Pour les détenteurs du permis B, il est possible de conduire certaines motos légères. Voici les conditions à respecter :

  • Permis B : Permet de conduire des véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes et 8 passagers maximum. Pour conduire une moto légère, des conditions supplémentaires s’appliquent.
  • Permis A1 : Pour les cylindrées inférieures à 125 cc, accessible dès 16 ans. Les titulaires du permis B peuvent conduire ces motos après avoir suivi une formation spécifique.
  • Formation obligatoire : Les détenteurs du permis B doivent suivre une formation de 7 heures pour pouvoir piloter une moto de 125 cc.

Les sous-catégories du permis moto

Le permis moto se décline en plusieurs sous-catégories, chacune correspondant à des types de véhicules et des critères d’âge différents :

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  • Permis A2 : Concerne les deux-roues affichant une puissance maximale de 35 kW, accessible à partir de 18 ans.
  • Permis A : Pour la conduite d’engins de plus de 35 kW, accessible dès 20 ans et après 2 ans de détention du permis A2.
  • Permis AM : Pour les cyclomoteurs de 50 cm³, accessible dès 14 ans.

Le respect de ces conditions est primordial pour circuler en toute légalité. Les forces de l’ordre sont vigilantes quant à l’application de ces règles, et des sanctions sévères peuvent être appliquées en cas de non-respect. Suivez ces prescriptions pour profiter pleinement de la liberté offerte par la conduite d’une moto, tout en garantissant votre sécurité et celle des autres usagers de la route.

Les différences entre le Code moto et le Code auto

Le Code de la route est la base commune pour les conducteurs de voiture et de moto. Des différences notables existent entre l’examen théorique général (ETG) et l’examen théorique moto (ETM).

Examen théorique général (ETG)

L’ETG concerne les catégories de permis suivantes : B1, B, BE, C, D, CE, DE, C1, D1, C1E, et D1E. Depuis sa réforme en 2016, il est géré par cinq opérateurs privés agréés par le ministère de l’Intérieur :

  • Bureau Veritas
  • Dekra
  • La Poste
  • Pearson Vue
  • SGS

Ces opérateurs assurent l’organisation et la supervision des épreuves, garantissant la conformité avec les normes en vigueur.

Examen théorique moto (ETM)

L’ETM, introduit en 2020, est spécifique aux catégories A1 et A2. Comme l’ETG, il est valable pendant cinq ans. L’ETM se distingue par des questions orientées vers la sécurité et la conduite des deux-roues. Cette réforme vise à améliorer la formation des motocyclistes et à réduire les accidents.

Examen Catégories concernées Réforme Validité
ETG B1, B, BE, C, D, CE, DE, C1, D1, C1E, D1E 2016 5 ans
ETM A1, A2 2020 5 ans

La distinction entre l’ETG et l’ETM est fondamentale pour adapter les formations aux spécificités de chaque type de véhicule. Considérez ces différences pour optimiser votre préparation aux examens et garantir une conduite en toute sécurité.

La formation obligatoire pour les détenteurs du permis B

Pour les détenteurs d’un permis B souhaitant conduire une moto, une formation spécifique est requise. Cette formation concerne les motos de cylindrée inférieure à 125 cm³ et d’une puissance maximale de 15 chevaux.

Conditions et déroulement de la formation

Pour accéder à cette formation, vous devez :

  • Être titulaire du permis B depuis au moins deux ans.
  • Suivre une formation pratique de sept heures, dispensée par une école de conduite agréée.

La formation se divise en trois parties :

  1. Deux heures de théorie, abordant les spécificités de la conduite des deux-roues.
  2. Deux heures de pratique sur plateau, pour maîtriser les manœuvres de base.
  3. Trois heures de circulation en conditions réelles, pour appliquer les compétences acquises.

La délivrance de l’attestation

À l’issue de la formation, une attestation de suivi vous est remise. Cette attestation est obligatoire pour conduire une moto 125 cm³ avec un permis B. Elle n’a pas de date d’expiration.

La formation vise à promouvoir une conduite sûre et responsable des deux-roues. Suivez cette formation avec rigueur pour garantir votre sécurité et celle des autres usagers de la route.
moto permis

Les sanctions en cas de non-respect des obligations

Conduire une moto 125 cm³ avec un permis B sans avoir suivi la formation obligatoire entraîne des conséquences graves. La loi est stricte sur ce point pour garantir la sécurité routière.

Amendes et immobilisation du véhicule

En cas de contrôle, l’absence de l’attestation de suivi de formation peut entraîner une amende forfaitaire de 135 euros. Cette amende peut être majorée si elle n’est pas payée dans les délais impartis. Les forces de l’ordre peuvent procéder à l’immobilisation du véhicule jusqu’à présentation de l’attestation.

Suspension et annulation du permis

En fonction de la gravité de l’infraction et de la récidive, une sanction plus sévère peut être appliquée. La suspension temporaire du permis de conduire est possible, voire son annulation dans les cas extrêmes. Ces mesures visent à prévenir les comportements à risque sur la route.

Conséquences sur l’assurance

Rouler sans l’attestation de formation peut aussi avoir des répercussions sur votre assurance. En cas d’accident, l’assureur peut refuser de couvrir les dommages, laissant le conducteur fautif assumer seul les coûts. Cette situation peut entraîner des frais considérables et des complications juridiques.

Responsabilité civile et pénale

En cas d’accident causant des blessures ou des décès, la responsabilité civile et pénale du conducteur peut être engagée. Les peines peuvent alors inclure des amendes plus lourdes, des peines de prison et des indemnisations importantes pour les victimes.

Considérez ces sanctions comme des mesures dissuasives pour encourager le respect des obligations légales et garantir la sécurité de tous sur la route.

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